Séminaire commun entre les centres sociaux ASSQOT Bellefontaine et Partage
Échanges et discussion sur l'évolution des enjeux de territoires par rapports à la situation de 2020.
Quelles orientations pour ce diagnostic? Quelles méthodes, quelles philosophies, quelles approches?
Une envie d'aller vers
Sortir des sentiers battus, des débats, avec une première phase exploratoire pour savoir ce que les habitants pensent, quels sont leurs besoins.
Interrogez là où l'on est pas: sortir des cebtres sociaux, aller vers l'extérieur, aller à la rencontre.
Se déplacer sur le vaste territoire vécu avec une grande écoute, un carnet d'écoute active.
Cette volonté d'aller à la rencontre va nécessiter de bien préciser et transmettre la démarche de diagnostic, pour qu'elle fasse cohérence pour les habitants.
Qu'elle ne soit pas vécu comme une récolte de doléances.
Donc une idée serait de venir avec des questions, avec des questionnements.
La question de comment ils vivent les territoires.
Ce qui est différent d'un cahier de doléances.
Un questionnaire est une excuse aussi pour aller à la rencontre.
Même s'il reste le questionnement de comment être juste lorsque l'on va dans des lieux qu'on ne connaît pas.
Et aussi.
Des points de vigilance
Cette démarche peut soulever des questions, des revendications, sur lesquelles les centres sociaux n'ont pas de levier, ou d'action et non pas de réponse à proposer.
Ensuite il faut être vigilant sur les personnes que l'on touche.
Les personnes engagées politiquement sont très audibles, très apparentes et on fait souvent avec ceux qui ont l'habitude.
Mais ce n'est pas forcément la priorité des habitants de manière plus globale.
Il serait intéressant de d'aller voir les personnes invisibles qui ne s'expriment pas publiquement mais qui pensent différemment, des personnes que l'on ne voit pas et qui ont des choses à dire.
Par exemple les personnes qui travaillent. Il y a donc la question des horaires, quand faire ce diagnostic, peut-être en dehors des horaires d'ouverture des centres sociaux pour ne pas se limiter à un certain public.
La question de récolter la parole, puis thématiser, va être importante. On récolte d'abord la parole brute, puis on la structure dans un espace pérenne.
Quel projet politique?
Il reste la question de ce qui n'apparaît pas dans ce diagnostic dans ses échanges avec les habitants.
Qu'est-ce que l'on en fait? Si cela n'apparaît pas, mais que cela nous paraît très important.
Quel est le projet politique porté par les centres sociaux?
Par exemple lors du diagnostic 2019, la question de l'égalité homme-femme n'était pas ressortie comme la question de la transition écologique.
Pourtant ce sont des thématiques importantes a mettre en avant et une envie de les porter politiquement.
la démarche
Ensuite quelques remarques sur la démarche, les démarches.
Doit être pensé simplement.
Et avec les usagers du centre sociaux.
Il serait intéressant de relire les diagnostics en marchant ou reprendre les historiques, qui sont très riches.
Et d'inviter toutes les personnes qui répondent à un questionnaire.
Un temps fort pour y être associé.
Une idée aussi serait de travailler en binôme.
En duo.
Ou en trinôme avec soi à scott partage soit.
Des détresses des salariés, du descendent sociaux avec un partenaire ou de la queue.
Quelqu'un de du club de prêts ou des adhérents partenaires ou des habitants?
Et une idée serait d'instituer à l'année
C'est ce travail.
Ce travail commun pour parcourir le quartier avec un partenaire.
Les thématiques, oublie.
Enfin les thématiques.
Oublier, ou à remettre au premier plan, ou à questionner pour qu'il.
Reviennent les ramener.
Dans la tête comme enjeu important.
Il y a l'égalité hommes-femmes.
Donc sur l'espace public. C'est très dur en parler en tant que pro.
Et les violences faites comme, tout comme les violences faites aux femmes. Comment libérer les paroles? ils existent.
Même s'il existe.
Un espace femmes à partage qui accueille beaucoup de choses, mais c'est un espace protégé, donc comment le porter sur l'espace public?
Il y a la thématique de la mobilisation politique. Comment questionne la mobilisation des habitants? quel partage de connaissances? comment poser la question de la base politique?
Est-ce que c'est faire du conseil du centre social un lieu de lutte?
T'as t-il des problèmes de racisme? les luttes contre la discrimination?
Souvent transformer en interculturalité ou c'est une forme d'enrobage du problème.
Comment on reprend.
La question de la lutte contre les racines, le racisme, et notamment l'islamophobie et le racisme, comment il se retrouve au cœur des discriminations.
Vous trouvez les bonnes questions pour les mettre au cul.
Donc le qualifier les racismes et la racisme dans toutes, dans tous les sens.
La question politique.
Qui peut être le cœur de métier et finalement de des centres sociaux.
Et conforter la légitimité.
Les habitants.
Comment sortir du capitalisme et montrer d'autres formes de ce musée que le vote et comprendre les enjeux politiques du sénégal, notamment.
Ça rejoint la question de la légitimité.
Comment, malgré le fait que la plupart ne se densifie pas un homme blanc, comment créer des espaces politiques? et on arrive à montrer que le politique n'est pas que du vote.
Enfin, la thématique de la désaffiliation et la souffrance psychosociale.
Qu'est-ce qui fait fracture dans ces quartiers?